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Vieilleries

 


[Email]

 

marlene.tissot@gmail.com

 

[L'auteure]

Marlène TISSOT est venue au monde inopinément. A cherché un bon bout de temps avant de découvrir qu'il n'y avait pas de mode d'emploi. Sait dorénavant que c'est normal si elle n'y comprend rien à rien. Raconte des histoires depuis qu'elle a dix-ans-et-demi et capture des images depuis qu'elle a eu de quoi s'acheter un appareil. Ne croit en rien, surtout pas en elle, mais sait mettre un pied devant l'autre et se brosser les dents. Ecrira un jour l'odyssée du joueur de loto sur fond de crise monétaire (en trois mille vers) mais préfère pour l'instant se consacrer à des sujets un peu moins osés.

PS : J'ai aussi un petit oiseau bleu, pas du genre qui palpite dans la cage thoracique, mais du genre que je nourris assez peu, du genre qui fait un peu ce qu'il veut, il n'est pas dans une cage et les fils à la patte, c'est pas mon truc... N'empêche, j'ai un petit oiseau bleu.

 


 

[Bibliographie]

 

[Voir la liste complète ICI]

 

Lame de fond

Ed. La Boucherie Littéraire

 

 


 

Histoires (presque) vraies
Editions Pédalo Ivre

 

 


 

Le poids du monde
Editions Lunatique

Prix Livresse 2017


 


 

J'emmerde...

Editions Gros Textes

 

 


 

Sous les fleurs de la tapisserie

Editions Le Citron Gare

Illustrations de Somotho
Lauréat du prix du CoPo 2015

 

 


 

Mailles à l'envers
Editions Lunatique, collection Romans

Primé au festival Premier Roman de Laval
 


Sélectionné pour représenter la France au Festival Européen du premier roman à Kiel

 



Les choses ordinaires
Kiss My Ass Editions
 

 


 

Mes pieds nus dans tes vieux sabots bretons, collection 8pA6 de La Vachette Alternative


 


 

Nos parcelles de terrain très très vague, Éditions Asphodèle, Collection Minuscule

 

 


 

London Trip Diary, At Home Editions

 


disponible via

 


 

Celui qui préférait respirer le parfum des fleurs, collection 8pA6 de La Vachette Alternative

 



[Voir la bibliographie complète]
 



 

[Parutions en revue]

 

A la dérive - L'Angoisse - Borborygmes - Cabaret - Charogne - Chos'e - Coaltar - Cohue - Comme en poésie - Dissonances - Diptyque - Freak Wave - Interlope - Interruption - I.H.V - Katapulpe - L'Ampoule - L'Autobus - Le Chant du Monstre - Les Cahiers d'Adèle - Les tas de mots - Levure Littéraire - Mauvaise graine - Microbe - Magnapoets - Népenthès - Nouveaux Délits - Poésie/Première - Revue Squeeze - Traction Brabant - Trace écarT - Le Zaporogue 


 

[Participations]

 

CroutOthon - FPDV - Le Quotidien des Martyrisés - Les 807 -  Les Etats Civils - Les Histoires Noires - OnLit - Sistoeurs.net - Vents Contraires - Vous dites ? 
 



[Email]

 

marlene.tissot@gmail.com
 

[Marlène ailleurs]

 

Sur Flickr
Sur DIYZines
Sur Vents Contraires

Sur On Lit

Sur Les Etats Civils
Sur Sistoeurs.net
Sur Fulgures.com

 


 

[Liens]


 

[Note]

 

Licence Creative Commons
Les textes et photos de Marlene Tissot sont mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 France.
Les autorisations au-delà du champ de cette licence peuvent être obtenues à http://monnuage.free.fr

 

 

 

 

Vendredi 30 septembre 2016

Mot barré #56

 


Lundi 26 septembre 2016

Revue La Piscine

Voilà, le sommaire du prochain numéro de La Piscine est annoncée et j'ai une joie folle de m'y trouver en fort belle compagnie ! Ce sera sur le thème "L'âme des lieux sans âmes" et on t'en dévoile un peu plus par ici :


 


Dimanche 25 septembre 2016

L'humeur du dimanche : Poétique

De retour de Matheysine où je participais à la deuxième édition de "Poésie en Matheysine", je reviens avec un rhume, le souvenir d'une araignée énorme, le goût des croissants au beurre, la voix des poètes, les regards complices, la créativité des enfants et quelques bouquins déjà bien picorés dont l'unique (pour l'instant) traduction disponible à ce jour d'un recueil de Billy Childish (que je convoitais déjà depuis un bout de temps - le recueil, pas Billy - quoique...)

On le trouve aux éditions Gros Textes, et si tu te demandes encore qui est ce Billy Childish, vas voir ce que j'en dis par ICI

 


Samedi 24 septembre 2016

J'emmerde l'affrontement [new]

Dans le face à face
souvent je fais
profil bas

 


Jeudi 15 septembre 2016

Magic Trick

Ma petite chronique de l'album "Other man's blues" à lire chez Casbah Records


 


Dimanche 11 septembre 2016

L'humeur du dimanche : Ce qui se cache dessous


[Image Yuli Serfaty]

 


Vendredi 9 septembre 2016

Mot barré #55

 


Mercredi 7 septembre 2016

Amnésie(s)

Souvenirs de peu
Souvenirs de guère
Les images à demi effacées
De quelques timides combats
A âmes inégales
Je n’étais pas de taille à lutter
[Extrait de "Amnésie(s)", en cours]
 


Mardi 6 septembre 2016

Une histoire de timing ?

Le choix
Des mots
Ment
 


Lundi 5 septembre 2016

Des trucs à lire ici ou là, bientôt ou un peu plus tard
Quelques sommaires dans lesquels tu me trouveras
 

  • Fanzine "Violence" créé et dirigé par Luna Beretta
    Une soirée de lancement est prévue le 30 septembre (plus d'infos bientôt)

 


Commander à : accueil@maisondelapoesiedeladrome.fr

 

  • N°105 de la revue d'art Le Sabord sur le thème "L'aube"

 

 

  • Une chronique du dernier album de Magic Trick "Other man's blues" à lire bientôt chez Casbah Records



 

  • Et celle qu'on attend impatiemment, La Grosse, avec Christophe Siébert aux manettes, "Mille pages de littérature et de dessin malpolis. Un kilo d'underground taillé comme une brique - ou comme un pavé dans la mare du bon goût." Mais pour ça, faudra attendre 2017!


 

Et d'autres choses encore sont probablement à venir, je t'en parle bientôt...
 


Dimanche 4 septembre 2016

L'humeur du dimanche : Puiser l'énergie à sa source


Mercredi 31 août 2016

Ici et là, bientôt

Les 24 et 25 septembre, je serai en Matheysine (du côté de Grenoble)

Puis début octobre, je file en résidence à Laval avec l'association Lecture en tête

Et les 22 et 23 octobre, je serai dans le Luberon pour la 2eme édition de Poésie Nomade

Alors si tu es dans les parages, n'hésite pas à venir me faire signe ! Et si ce n'est pas le cas, ne t'en fais pas, je continuerai, autant que possible, de nourrir le nuage !
 


Mardi 30 août 2016

Identique

Non, on ne part pas pour mieux revenir
Ni pour revenir mieux
On part pour s'en aller réellement
Et quitter des lieux, des personnes,
Des souvenirs toxiques
On part pour tenter de survivre
Et on a parfois la chance
De pouvoir résister à la tentation
De revenir
Identique
Dans l'identique
 


Dimanche 28 août 2016

L'humeur du dimanche : La légèreté

"Plus je vieillis et plus je trouve qu'on ne peut vivre qu'avec les êtres qui vous libèrent et qui vous aiment d'une affection aussi légère à porter que forte à éprouver."
[Albert Camus,17 septembre 1957 - in Albert Camus, René Char. Correspondance 1946-1959]
 


Samedi 27 août 2016

Mot barré #54


Vendredi 26 août 2016

Il disait

Il disait qu'il m'aimait
Je me souviens des mots, pas de la voix
Il le disait après, d'un air un peu triste
Jamais avant
Avant, il était comme enragé
Un animal affamé et, ma peau
Il disait qu'elle sentait tellement bon
Il le disait avant
Je me souviens des mots, pas de la voix
[Extrait de "Amnésie(s)", en cours]
 


Dimanche 21 août 2016

L'humeur du dimanche : après la pluie


 


Vendredi 19 août 2016

Tout reste à faire même si c’est pas grand-chose

Ouvre les yeux
Respire
Redresse-toi
Attrape-toi par le colbac s’il le faut
Te laisse pas tomber
Regarde
REGARDE
Ailleurs
De l’autre côté, vers l’extérieur
Le monde est plus grand que ces univers en guerre sous ta peau
Tu n’es pas une fin en soi
Tu n’es pas une fin
Ni un début
A peine un épisode
(un peu raté)
Ecris la suite
Invente-toi
Crée quelque chose au lieu de te détruire
Rien ne pourra être recommencé
Tout reste à faire même si c’est pas grand-chose
Même si c’est juste peindre les culottes de grand-mère étendues dans le jardin voisin
Même si c’est juste recomposer la mélodie du silence

 


Mercredi 17 août 2016

Sutures

Est-ce que ce sont les langues
Qui se trompent
De mot ?
De sens de rotation ?
Tu tires sur l’instant pour l’allonger
Et il te claque entre les doigts
L’important, c’est pas la liberté dont on se prive
Mais celle qu’on ravale comme une fierté empoisonnée
Et dans la nuit des corps absents
Tu cherches l’endroit de la blessure
Tu sutures les peaux mortes
Mais l'ombre continue de saigner sur la lumière

 


Mardi 16 août 2016

Poussière de vie

Si j’étais moi, je veux dire un moi entier, sans les trous noirs dans la galaxie de mon crâne, je pourrais raconter l’histoire en entier, ton histoire mienne, mon passé tien que je ne maîtrise pas, ces univers blessés, les comètes, les planètes invisibles, les météorites, les cicatrices qu’elles ont laissé en forme de cratères, si j’étais un moi entier avec une mémoire entière, je pourrais être un univers, je pourrais être autre chose qu’une poussière de vie en suspension dans le néant.
 


Lundi 15 août 2016

Un arbre mort

Je déshabille le monstre en moi
La lumière me traverse comme un flacon
Et révèle la liqueur sous ma peau
J’ai la nostalgie de ce qui n’arrivera jamais
L’ailleurs est partout
Sauf ici
Et je reste plantée
Comme un arbre mort sans le savoir

 


Dimanche 14 août 2016

L'humeur du dimanche : Un peu perdue

 


Lundi 1er août 2016

Les mots

On colle des mots sur les choses
les instants
sur tout ce à quoi on cherche à
donner une forme compréhensible
contrôlable
mais il y a tellement de choses
d'instants
qu'aucun mot
aucune règle
ne saura jamais dire
 


Dimanche 31 juillet 2016

L'humeur du dimanche : Trouver le courage de rêver encore


[Londres mai 2016, photo Marlene T, affiche by Donk!]
 


 

Samedi 30 juillet 2016

Mot barré #53


 


Jeudi 28 juillet 2016

Le complément d’abject

Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
Le corps à terre et la tête en orbite
Communication coupée
Apesanteur
Voyage dans la galaxie d’une éternité provisoire
La nacre des questions jamais posées
Hors de portée de l’injonction à l’obsession

Ne pas accorder le complément d’abject avec la peur
Le business de l’amour ne fait plus recette
La haine se vend par paquet de douze, comme les rouleaux de pq

Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
Le risque d’intempérie qui torpille les torpeurs
La chute est fragile mais les reins sont solides
J’avoue, j’ai tué
Eventré le sens de la réalité
Etranglé mes sentiments
Décapité mes lâchetés

La socio-logistique, hangars pleins, regards vides
Gestion maladroite des stocks d’options
Il n’y a pas que vu du ciel que l’Homme est minuscule
 


Mardi 26 juillet 2016

La paresse des machines

Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
Embouteillages sur l’autoroute du sommeil
Pas d’aire de repos en vue
Les endorphines aphones
Et le silence incapable d’absorber mes peines de corps
J’hésitais entre épouvante et émerveillement
Le chagrin à géométrie variable

La mélancolie fade de ce qu’on a cru beau
Comme un ciel ordinaire à travers des vitraux
L’étrange n’est pas toujours surprenant

Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
Perdue dans la traque frénétique de l’instant
Qui à lui seul vaudra d’avoir vécu
Et qu’est-ce qu’on en sait, au fond
S’il n’en viendra pas de meilleurs ?
A quoi bon dissoudre les restes d’espoir ?
Se laisser contaminer par la médiocrité ?

On ne parle pas assez de la paresse des machines
Ni de notre lente métamorphose
Face à ceux qui domptent les rêves comme des animaux dociles
 


Dimanche 24 juillet 2016

L'humeur du dimanche : Souris, c'est l'été

[Pour écouter "In the summertime", c'est ICI]

 


Vendredi 22 juillet 2016

J'emmerde la vérité nue [new]

Je milite activement
pour la réhabilitation
du mensonge par omission
 


Jeudi 21 juillet 2016

En attendant la fin de l’histoire sans fin

Le choc des soirs
Le poids des matins
L’écho des fureurs contre la paroi blanche des nuits
Construire un mur autour
L’articulation ne résout rien quand les mots sont prisonniers
J’écoute le bourdonnement d'un récit sans fin parce que jamais raconté
Il doit bien exister un moyen de crever la peau du passé
 


Mardi 19 juillet 2016

J'emmerde les calculs inutiles [new]

Et si les petits riens
Mis bout à bout
Faisaient un grand tout ?
 


Dimanche 17 juillet 2016

L'humeur du dimanche : un peu perdue


 


Jeudi 14 juillet 2016

J’emmerde l’ordre des choses [new]

Est-ce qu’il y a des larmes
qu’on mérite de
pleurer ?

 


Mercredi 13 juillet 2016

La croissance rapide du mépris

Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
Ça devient vite assommant, un spectacle ni-son-ni-lumière
L’horizon chauve d’une lune à zéro
Les nuances et les dégradés
L’intendance sentimentale
Le charme discret des valises sous les yeux
J’ai des bagages pleins de rêves
Mais aucun lieu de villégiature où les déposer

Je prête à confusion
J’emprunte à profusion
Je bosse en sous-marin à la cour des contes de fée

Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
Pas besoin de mobile valable pour tuer le temps
On est tous un peu rat de laboratoire sans le savoir
Imbroglios, subterfuges
Et tout ce qui favorise la croissance rapide du mépris
Les gestes mécaniques rouillés
Le porno chic, l’érotisme égotique
On confond parfois les reliefs de l’usure avec le paysage
 


Lundi 11 juillet 2016

La taille des attributs du sujet

Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
La quête d’absolu en perdition
Je dilapidais mes derniers alibis
Le tassement imperceptible du refus
La fonte du corps défendant
Il arrive un moment où il faut affronter la canicule

Plus-très-vierge ascendant ex-frigide
J’ai l’oasis à sec
Le terrain qui divague
S’il te plait, déride-moi l’aride

Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
Je graduais l’intervalle entre la douleur et l’extase
Le plafond placide assistait au va et vient du rien
La métaphore de l’effort vain
La taille des attributs du sujet
Disséquer l’instant sans comprendre l’anatomie du plaisir

Ne me claudique pas le cœur
Contente-toi de me trébucher la peau
Epingle-moi le virage dangereux
Je voudrais goûter au vacarme de la collision

 


Dimanche 10 juillet 2016

L'humeur du dimanche : Choisir

"L'important ce n'est pas ce qu'on a fait de moi,
mais ce que je fais aujourd'hui avec
ce qu'on a fait de moi
"
Jean-Paul Sartre


[Source images ici]
 


Samedi 9 juillet 2016

L’éthique du narcoleptique

Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
Par chance, j’avais pas d’impératifs matinaux
Plus on cherche à m’orienter professionnellement
Plus je perds le nord au quotidien
Pas facile d’être aussi convertible qu’un canapé
C’est pas le manque d’ambition
Ni la nécessité d’aboutir à
Juste l’horizon qui recule à mesure que j’avance

Qu’est-ce que tu deviens ? C’est quoi tes projets ?
Les questions en conserve, sous vide de sens
Ça dépend, tu veux une réponse aseptisée ?

Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
A défaut d’autre chose, je résumais les hypothèses
Je testais le principe d’inertie
Y a pas de mal à tenter d’apprivoiser l’immédiat
Un quiproquo est si vite arrivé
Les pilules à gober, le sirop contre tout
La puissance de l’industrie pharmaceutique
L’éthique du narcoleptique

Il y en a des qu’on n’endort pas si facilement
De la théorie à la pratique
C’est surtout le désespoir qui pousse à croire
 


Jeudi 7 juillet 2016

Mot barré #52


Mercredi 6 juillet 2016

Le cumul des tumultes

Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
Ma peau nue en guise de tenue de gala
J’ai imaginé un tapis rouge, une caméra
Remonter le drap sur mon cul, par pudeur
Couchée en chien de fusil
Brandir un flingue factice, mimer la scène, pan !
Jamais été très douée pour simuler la mort
La vie non plus, d’ailleurs

Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
L’envie de me mettre au rouge
Le vert, c’est surfait
Sublimer chimiquement la douleur, m'évaporer
Lutter contre le cumul des tumultes
Et la détresse des cheveux qui évitent la caresse
J’ai fait voeux de brièveté
Pas certaine d’être exaucée
 


Mardi 5 juillet 2016

Mot barré #51


Lundi 4 juillet 2016

Consumons nous à outrance

Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
Cartes écarlates, tarot taré
Je préfère prédire mon avenir à la force du poignet
T’en fais pas, tout n’est jamais que provisoire
La taille des sexes, la durée de l’amour, on s’en fout
En électricité, ce qui compte, c’est pas la tension
C’est l’intensité

Coucher le soleil et le border
Tromper la lune
Brancher mon corps à la prise cardiaque

Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
Transe, présage, fétiche
Choisis ton arme
Consumons nous à outrance
Pyromanipulation, laser-épilation
Le définitif a son charme en période de crise
Soyons impénitent du spectacle amoureux

Une grande balafre en forme de sourire
Je me trouverai belle un jour
Quand les miroirs auront des dents

 


Dimanche 3 juillet 2016

L'humeur du dimanche : Ce qui pousse là-dedans

[Source image : Katepowellart]

 


Samedi 2 juillet 2016

L’écran totalitaire

Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
Le présent en retard, timing aléatoire
Timidité d’un ciel pas encore né
Une scène hors champ, hors temps, hors propos
Je suis hors de moi, trop souvent
Et parfois, ça coute chair

Esquiver l’estival
Galvauder tes regards pour ne pas m’y abîmer
Le corps sage sous le chemisier

Un jour, j’ai pas dormi de la nuit
La dévastitude du champ des possibles
Accoucher de cinq fruits et légumes de mes entrailles
L’arroseur arrosoir
Ecosser les petits poids sur la conscience
Du jus d’orage au coin des lèvres
Ta part d’innocence, mon surcroit d’ignorance

Cerner la lumière au-delà de l’écran totalitaire
Il y en aura toujours pour posséder le talent de
Réinventer la guerre
 


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